La situation actuelle est du jamais vue dans l’histoire du Handball et du sport en générale. Toutefois, il est intéressant d’énumérer les réactions face à la difficulté. Historiquement il y a trois cultures.
La culture qui n’assume pas ses reponsabilités
La première représente la majorité, malheureusement. Une équipe composée de membre de talent mais en manque de confiance, avec des leaders déçus de l’évolution des résultats. L’ensemble manquant d’une direction claire et laissant s’installer la culture du « tout ça, c’est de sa faute » et de trouver des responsables, sans que personnes n’assument ses responsabilités.
La culture de l’échange
La seconde est devenue un standard avec le temps. L’important est de raisonner comme en tout. Echanger avec tous les composants d’un projet (sportif ou de développement) sur les raisons pour lesquelles l’équipe dans son ensemble n’est pas compétitive et surtout décider de ne plus jamais revenir sur le sujet. L’objectif étant de regarder de l’avant et retrouver de la motivation.
La culture de l’abandon
Enfin la troisième est encore présente et culturelle. Cela consiste de ne réagir que sous la pression, de n’agir non pas par anticipation mais uniquement lorsque l’équipe ou le projet est dans le creux de la vague et d’envisager l’avenir. Cette culture permet une certaine résilience et une révolution personnelle, mais uniquement en réaction et non en anticipation.
Les crises provoquées, subit et choc de cultures
La première culture intervient naturellement lorsqu’une équipe n’atteint pas ses objectifs. Statistiquement, cela intervient trois saisons après avoir été bon et ne pas comprendre pourquoi on ne l’est plus. Elle est culturellement ancrée et sa réaction est humaine.
La seconde impose quelques difficultés d’adaptation. Il faut beaucoup de temps pour faire évoluer la culture d’un collectif, mais son résultat a toujours été à la hauteur. Les grandes équipes de l’histoire du sport ont fonctionné sur ce principe.
La dernière culture a un résumé simple : cela ne fonctionne pas ? pas de deuxième chance. L’abandon est de mise et on passe à un autre projet. Très souvent, le projet reviendra plus tard, mais il y aura des freins, si l’équipe de l’époque de son abandon est encore à la direction.