
Les dirigeants citent souvent l’innovation comme un moteur essentiel. Pourtant, les organisations ne parviennent pas vraiment à la créativité de s’épanouir.
Selon une enquête PwC réalisée en 2017 auprès de 1379 PDG a déterminé que « innovation » est une priorité absolue pour la plupart des organisations. Pire, l’enquête relève que 77% des dirigeants ont du mal à trouver des employés dotés de compétences créatives et innovante.
La réalité est que ce n’est pas une personne spécifique qui peut changer les choses, mais plutôt des comportements subtils et profondément enracinés qui empêchent les organisations de créer une culture créative. Voici les trois idées fausses qu’il faut surmonter pour construire efficacement des cultures créatives, selon le Harvard Business Review.
Aller vite est une illusion
Les dirigeants assimilent à tort que la vitesse de prise de décision est innovation vont ensemble est positif, tandis que la lenteur est synonyme de frein. Ceci est une idée fausse, car il est difficile d’être innovant et de faire preuve d’efficacité quand on pense et que l’on agit trop vite. Car cela est du ressort de l’émotion.
Pour une efficacité sur le long terme, il est conseillé de ralentir le rythme. Une solution rapide est une tentation au conservatisme et favorisera les idées les moins créatives. Pire ces idées ne traiterons jamais le fond, cela risque même de présenter de nouvelles difficultés. Il faut ainsi inciter plutôt vos équipes à continuer de chercher d’autres idées, plus ambitieuses. Il faut rester l’esprit ouvert, même lorsque la solution potentielle a été trouvée.
Primer les idées individuelles
La pensée créative est plus exigeante que la pensée logique. Il est moins exigeant de critiquer une idée que d’en imaginer ou synthétiser une autre à partir de plusieurs sources.
Cependant, en pratique, dans le soucis de rapidité, les dirigeants ont tendance à récompenser davantage les « critiques » que les « synthétiseurs », car les premiers paraissent plus intelligents. Ce qu’il faut au contraire, c’est créer un climat de confiance et d’échange pour que chacun soit libre d’exposer de nouvelles idées sans crainte d’être jugé. L’ambition est d’indiquer que la critique est possible que si elle inclue une solution potentiel. Ce que l’on appelle « le Plussing ».
Le brainstorming mal organisé
Un brainstorming est l’image d’une réunion de groupe afin de partager des idées. Mais, selon une étude réalisé par l’université de Yale, la façon dont nous les organisons ne porte pas suffisamment ses fruits.
L’organisation classique d’un brainstorming est désavantageux, car beaucoup ont peur d’être jugées, l’influence de la hiérarchie, la paresse sociale et l’autocensure sont les principaux problèmes. L’idée est d’abord de réfléchir de manière individuelle avant de se retrouver en groupe pour partager les idées. L’université de Yale indique que le nombre d’idées est multiplié par deux par rapport aux brainstorming classique.
Le Harvard Business Review précise que l’interaction sociale de ce type de réunion masque l’analyse de l’efficacité. Nous sommes content qu’il y ait des échanges, donc c’est positif. Alors qu’en réalité les idées diffusés ont été moindre. L’important est de produire des réunions process, permettant de favoriser non pas l’idée miracle, mais l’idée synthèse ayant permis à chacun d’y participer.