Le mot expérience a beaucoup évolué ces dernières années. Sa signification a changé de sens avec la numérisation de l’économie.
Il ne faut plus comprendre « l’expérience » comme une accumulation de savoir, offert par le temps et la pratique d’une activité, mais plutôt de la façon dont on ressent les choses. Cela devient une émotion et une sensation.
Ainsi, l’expérience faisait office de garantie. Une garantie de différence entre candidat, une garantie d’avoir accès à un savoir, la garantie d’une adaptation rapide, la garantie d’une valeur. Désormais elle est synonyme d’handicap dans un éco système de l’innovation permanente. Avec le temps elle est devenue synonyme de traditionnel, immobile, lent, dépassé.
L’expérience n’est plus un savoir, mais une émotion
Le monde du numérique qui domine largement notre société impose l’expérience sous un autre angle. Une garantie de surprise. Ainsi l’expérience n’est plus un savoir, mais une émotion. C’est la rencontre entre un produit/service à travers les usages.
Cette évolution de la rhétorique offre un nouvel environnement : celui de l’expérimentation et du renouvellement permanent. L’expérience n’est plus transmise, elle est générée. Elle n’est plus descendante, mais circulaire. L’expérience devient un éternel terrain vierge ou chacun redécouvre une pratique par l’émotion généré.